Saint-Antoine-l'Abbaye (38160)

Blason

Au cœur d'un paysage vallonné qui s'étend jusqu'au massif du Vercors, l'imposante abbaye de Saint-Antoine veille toujours sur le village auquel elle a donné son nom. L'histoire commence en 1070, lorsque les reliques de saint Antoine l'Egyptien sont ramenées de Constantinople par Geilin, seigneur local, et déposées au village de La Motte aux Bois qui devient alors Saint-Antoine. En 1088, sous la surveillance des bénédictins, débute alors la fondation d'une église destinée à abriter les précieuses reliques auxquelles on attribue la vertu de soigner le "mal des ardents", un empoisonnement du sang provoquant état convulsif ou gangrène. Pour soigner les malades, une Maison de l'Aumône est également construite par des frères et sœurs hospitaliers. Leur rôle croissant au fil des siècles suscitera nombre de conflits avec les bénédictins qui seront définitivement congédiés en 1297. La Maison de l'Aumône est alors élevée au rang d'abbaye, tandis que les hospitaliers deviennent chanoines réguliers de l'ordre de saint Antoine. Les pèlerins affluent en nombre et l'Ordre est à son apogée aux XIVe et XVe siècles. Des travaux sont entrepris pour agrandir l'abbaye le long de laquelle se développe un village de notables que l'on protège de remparts. Les travaux de reconstruction engagés sur l'abbaye au XVIIème siècle, à l'issue des Guerres de Religion, permettent aujourd'hui au visiteur de découvrir l'une des plus remarquables réalisations gothiques de la région.

Saint-Antoine-l'Abbaye

   Saint-Antoine-l'Abbaye (38160)

Au cœur d'un paysage vallonné qui s'étend jusqu'au massif du Vercors, l'imposante abbaye de Saint-Antoine veille toujours sur le village auquel elle a donné son nom. L'histoire commence en 1070, lorsque les reliques de saint Antoine l'Egyptien sont ramenées de Constantinople par Geilin, seigneur local, et déposées au village de La Motte aux Bois qui devient alors Saint-Antoine. En 1088, sous la surveillance des bénédictins, débute alors la fondation d'une église destinée à abriter les précieuses reliques auxquelles on attribue la vertu de soigner le "mal des ardents", un empoisonnement du sang provoquant état convulsif ou gangrène. Pour soigner les malades, une Maison de l'Aumône est également construite par des frères et sœurs hospitaliers. Leur rôle croissant au fil des siècles suscitera nombre de conflits avec les bénédictins qui seront définitivement congédiés en 1297. La Maison de l'Aumône est alors élevée au rang d'abbaye, tandis que les hospitaliers deviennent chanoines réguliers de l'ordre de saint Antoine. Les pèlerins affluent en nombre et l'Ordre est à son apogée aux XIVe et XVe siècles. Des travaux sont entrepris pour agrandir l'abbaye le long de laquelle se développe un village de notables que l'on protège de remparts. Les travaux de reconstruction engagés sur l'abbaye au XVIIème siècle, à l'issue des Guerres de Religion, permettent aujourd'hui au visiteur de découvrir l'une des plus remarquables réalisations gothiques de la région.

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