Au pied du mont Saint-Odile, dans un paysage de vignes, ce fief du grand cru Zotzenberg est définitivement marqué par sa culture viticole : de l'architecture de ses maisons vigneronnes ouvertes sur de grandes cours, jusqu'au « Weinschlag », précieux recueil contenant de multiples informations sur le vignoble et le vin depuis 1510, que l'on trouve derrière les portes du charmant hôtel de ville Renaissance...
Au pied du mont Saint-Odile, dans un paysage de vignes, ce fief du grand cru Zotzenberg est définitivement marqué par sa culture viticole : de l'architecture de ses maisons vigneronnes ouvertes sur de grandes cours, jusqu'au « Weinschlag », précieux recueil contenant de multiples informations sur le vignoble et le vin depuis 1510, que l'on trouve derrière les portes du charmant hôtel de ville Renaissance...
A l'extrémité Est du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, Hunspach est un village typique de l'Outre-Forêt, région naturelle constituée de basses collines et de longues terres cultivées. L'agriculture constitue d'ailleurs en quelque sorte l'activité fondatrice du village. Quasi exsangue à l'issue de la Guerre de Trente Ans, Hunspach doit son salut à quelques réfugiés français et des immigrants suisses auxquels on cède une terre contre une très modique somme. Avec les ressources locales l'argile et le bois de la proche forêt de Haguenau -, ils construisent des maisons semblables à celles de leur pays d'origine. Aujourd'hui encore, Hunspach et ses habitants vivent de la terre et entretiennent leur habitat typique. Le village est constitué de nombreuses fermes dont les bâtiments s'organisent autour d'une cour ouverte sur la rue et donnant directement sur les vergers et les champs environnants (contrairement à d'autres régions d'Alsace où la cour est entourée d'un haut mur). Au pied du clocher en grès rose du temple, les maisons à colombages des XVIIIème et XIXème siècles avec leur toiture dite « à nez cassé » offrent une belle harmonie. Aux beaux jours, le village se pare des couleurs des géraniums qui fleurissent dans les massifs et sur beaucoup d'appuis de fenêtres.
A l'extrémité Est du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, Hunspach est un village typique de l'Outre-Forêt, région naturelle constituée de basses collines et de longues terres cultivées. L'agriculture constitue d'ailleurs en quelque sorte l'activité fondatrice du village. Quasi exsangue à l'issue de la Guerre de Trente Ans, Hunspach doit son salut à quelques réfugiés français et des immigrants suisses auxquels on cède une terre contre une très modique somme. Avec les ressources locales l'argile et le bois de la proche forêt de Haguenau -, ils construisent des maisons semblables à celles de leur pays d'origine. Aujourd'hui encore, Hunspach et ses habitants vivent de la terre et entretiennent leur habitat typique. Le village est constitué de nombreuses fermes dont les bâtiments s'organisent autour d'une cour ouverte sur la rue et donnant directement sur les vergers et les champs environnants (contrairement à d'autres régions d'Alsace où la cour est entourée d'un haut mur). Au pied du clocher en grès rose du temple, les maisons à colombages des XVIIIème et XIXème siècles avec leur toiture dite « à nez cassé » offrent une belle harmonie. Aux beaux jours, le village se pare des couleurs des géraniums qui fleurissent dans les massifs et sur beaucoup d'appuis de fenêtres.
Bâti dans un vallon dédié aux vignes au pied des collines sous-vosgiennes, Hunawihr doit son nom au seigneur franc Hunon et surtout à son épouse Huna, propriétaires des lieux au VIIème siècle. On attribue ainsi à la sainte lavandière bienfaits et miracles dont la légende s'inscrit encore aujourd'hui dans le patrimoine de Hunawihr. De la fontaine Sainte-Hune, dans le bas du village, où elle lavait les vêtements des pauvres, on lui prête également d'avoir fait jaillir du vin alors que les vignerons faisaient face à une mauvaise récolte. Sur une butte dominant Hunawihr et son vignoble, l'église fortifiée des XVème et XVIème siècles fut un lieu de pèlerinage dédié à la sainte. Omniprésente dans le paysage, la vigne a elle aussi marqué de son empreinte le patrimoine local. La plupart des maisons du village, dites « à pignon sur rue », datent des XVIème au XVIIIème siècles et témoignent de cette activité avec le rez de chaussée et les caves dédiés à la viticulture et l'étage consacré à l'habitation et souvent orné de colombages. Sur La Route des Vins d'Alsace® Hunawihr s'enorgueillit de produire Gewurtztraminer, Riesling et Pinots Gris en Grand Cru Rosacker et de détenir la première cave coopérative d'Alsace.
Bâti dans un vallon dédié aux vignes au pied des collines sous-vosgiennes, Hunawihr doit son nom au seigneur franc Hunon et surtout à son épouse Huna, propriétaires des lieux au VIIème siècle. On attribue ainsi à la sainte lavandière bienfaits et miracles dont la légende s'inscrit encore aujourd'hui dans le patrimoine de Hunawihr. De la fontaine Sainte-Hune, dans le bas du village, où elle lavait les vêtements des pauvres, on lui prête également d'avoir fait jaillir du vin alors que les vignerons faisaient face à une mauvaise récolte. Sur une butte dominant Hunawihr et son vignoble, l'église fortifiée des XVème et XVIème siècles fut un lieu de pèlerinage dédié à la sainte. Omniprésente dans le paysage, la vigne a elle aussi marqué de son empreinte le patrimoine local. La plupart des maisons du village, dites « à pignon sur rue », datent des XVIème au XVIIIème siècles et témoignent de cette activité avec le rez de chaussée et les caves dédiés à la viticulture et l'étage consacré à l'habitation et souvent orné de colombages. Sur La Route des Vins d'Alsace® Hunawihr s'enorgueillit de produire Gewurtztraminer, Riesling et Pinots Gris en Grand Cru Rosacker et de détenir la première cave coopérative d'Alsace.
Omniprésente dans le paysage, sur les coteaux aux pentes raides qui montent à l'assaut des collines sous-vosgiennes, la vigne est à la fois l'écrin et le trésor de Riquewihr. Depuis toujours, c'est elle qui assure la prospérité du village. Si ses origines semblent remonter à l'époque romaine, c'est bien au Moyen Âge, grâce à la viticulture, que Riquewihr se développe. Pour protéger les exploitations intra-muros, des remparts sont érigés en 1291, date à laquelle la cité est élevée au rang de ville. Jusqu'au XVIème siècle et la Guerre de Trente Ans, l'activité connaît son âge d'or en Alsace et s'inscrit durablement dans le patrimoine de Riquewihr. Le Dolder, tour-beffroi de 25 mètres de hauteur, la Tour dite "des Voleurs" ou encore le château Renaissance des princes de Wurtemberg-Montbéliard, sont édifiés à cette période, tout comme les riches demeures de négociants, avec leurs hautes façades colorées à pans de bois et leurs balcons richement fleuris. Derrière les larges porches ouverts sur de splendides cours intérieures, la quinzaine de vignerons toujours en activité produit parmi les meilleurs vins d'Alsace AOC !
Omniprésente dans le paysage, sur les coteaux aux pentes raides qui montent à l'assaut des collines sous-vosgiennes, la vigne est à la fois l'écrin et le trésor de Riquewihr. Depuis toujours, c'est elle qui assure la prospérité du village. Si ses origines semblent remonter à l'époque romaine, c'est bien au Moyen Âge, grâce à la viticulture, que Riquewihr se développe. Pour protéger les exploitations intra-muros, des remparts sont érigés en 1291, date à laquelle la cité est élevée au rang de ville. Jusqu'au XVIème siècle et la Guerre de Trente Ans, l'activité connaît son âge d'or en Alsace et s'inscrit durablement dans le patrimoine de Riquewihr. Le Dolder, tour-beffroi de 25 mètres de hauteur, la Tour dite "des Voleurs" ou encore le château Renaissance des princes de Wurtemberg-Montbéliard, sont édifiés à cette période, tout comme les riches demeures de négociants, avec leurs hautes façades colorées à pans de bois et leurs balcons richement fleuris. Derrière les larges porches ouverts sur de splendides cours intérieures, la quinzaine de vignerons toujours en activité produit parmi les meilleurs vins d'Alsace AOC !
Dans une farandole de façades colorées et abondamment fleuries, les maisons d'Eguisheim s'enroulent en cercles concentriques autour de son château fondé en 720 par le Comte Eberhard, neveu de Sainte-Odile, patronne de l'Alsace. En 1002, ce même château voit naître Brunon d'Eguisheim, futur Pape Saint-Léon IX dont la statue trône au centre de la place qui porte son nom. La cité reste siège du bailli épiscopal jusqu'à la Révolution. Malgré ses fortifications édifiées au milieu du XIIIème siècle, Eguisheim, élevée au rang de ville, ne peut éviter les tumultes de l'Histoire (invasion du futur roi Louis XI au XVème siècle, Guerre de Trente An) auxquelles s'ajoutent épidémies, mauvaises récoltes, dépopulations... Epargnée par la Première et la Seconde Guerre Mondiale, Eguisheim fait l'objet d'une importante politique de restauration et de réhabilitation de son patrimoine dès la seconde partie du XXème siècle. Aujourd'hui, le village donne à voir un magnifique spectacle de couleurs et d'architecture : les façades rouges, jaunes, bleues, simples ou à pans de bois, les tuiles en forme dite de "queue de castor" parfois elles aussi colorées et constituant des motifs sur les toitures pentues, les balcons et les fontaines fleuries
Dans une farandole de façades colorées et abondamment fleuries, les maisons d'Eguisheim s'enroulent en cercles concentriques autour de son château fondé en 720 par le Comte Eberhard, neveu de Sainte-Odile, patronne de l'Alsace. En 1002, ce même château voit naître Brunon d'Eguisheim, futur Pape Saint-Léon IX dont la statue trône au centre de la place qui porte son nom. La cité reste siège du bailli épiscopal jusqu'à la Révolution. Malgré ses fortifications édifiées au milieu du XIIIème siècle, Eguisheim, élevée au rang de ville, ne peut éviter les tumultes de l'Histoire (invasion du futur roi Louis XI au XVème siècle, Guerre de Trente An) auxquelles s'ajoutent épidémies, mauvaises récoltes, dépopulations... Epargnée par la Première et la Seconde Guerre Mondiale, Eguisheim fait l'objet d'une importante politique de restauration et de réhabilitation de son patrimoine dès la seconde partie du XXème siècle. Aujourd'hui, le village donne à voir un magnifique spectacle de couleurs et d'architecture : les façades rouges, jaunes, bleues, simples ou à pans de bois, les tuiles en forme dite de "queue de castor" parfois elles aussi colorées et constituant des motifs sur les toitures pentues, les balcons et les fontaines fleuries
A une quinzaine de kilomètres au nord de Colmar, sur La Route des Vins d'Alsace, Bergheim se dévoile derrière une enceinte médiévale magnifiquement préservée.
A une quinzaine de kilomètres au nord de Colmar, sur La Route des Vins d'Alsace, Bergheim se dévoile derrière une enceinte médiévale magnifiquement préservée.