Comme toute cité médiévale, Pérouges a connu une alternance de périodes florissantes et d'époques plus agitées… Dès le Moyen Âge, la prospère cité de tisserands jouit de sa position stratégique sur le plateau de la Dombes et sur la route des foires entre Lyon et Genève. Au XVème siècle, le village passe tour à tour des mains des Dauphinois à celles des Savoyards puis, au XVIème siècle, subit les guerres de religion. Pourtant, de multiples témoignages du passé médiéval de Pérouges sont parvenus à traverser les siècles. La porte d'En-Haut, par laquelle on pénètre actuellement dans la cité, est splendide avec sa lourde porte et donne accès à l'église-forteresse du XVème siècle, unique dans l'Ain. L'ancien tracé des remparts donne au bourg sa forme elliptique. La porte d'En-Bas, presque entièrement détruite lors du dernier assaut dauphinois, offre un très beau panorama sur Meximieux et la vallée de l'Ain. L'Hostellerie du vieux Pérouges, superbe maison à pans de bois du XIIe siècle reste une institution sur la place du Tilleul où trône toujours l'arbre planté juste après la Révolution… Finalement rattaché au Royaume de France en 1601, Pérouges connaît alors une véritable période de prospérité autour du tissage et de la viticulture.
Pérouges
Comme toute cité médiévale, Pérouges a connu une alternance de périodes florissantes et d'époques plus agitées… Dès le Moyen Âge, la prospère cité de tisserands jouit de sa position stratégique sur le plateau de la Dombes et sur la route des foires entre Lyon et Genève. Au XVème siècle, le village passe tour à tour des mains des Dauphinois à celles des Savoyards puis, au XVIème siècle, subit les guerres de religion. Pourtant, de multiples témoignages du passé médiéval de Pérouges sont parvenus à traverser les siècles. La porte d'En-Haut, par laquelle on pénètre actuellement dans la cité, est splendide avec sa lourde porte et donne accès à l'église-forteresse du XVème siècle, unique dans l'Ain. L'ancien tracé des remparts donne au bourg sa forme elliptique. La porte d'En-Bas, presque entièrement détruite lors du dernier assaut dauphinois, offre un très beau panorama sur Meximieux et la vallée de l'Ain. L'Hostellerie du vieux Pérouges, superbe maison à pans de bois du XIIe siècle reste une institution sur la place du Tilleul où trône toujours l'arbre planté juste après la Révolution… Finalement rattaché au Royaume de France en 1601, Pérouges connaît alors une véritable période de prospérité autour du tissage et de la viticulture.
Pérouges

   Balazuc (07120)

Last check-in: 2009-07-19
Perchée sur sa falaise en surplomb de l'Ardèche, l'ancienne place forte des « Seigneurs de Balazuc » a gardé de nombreuses traces de son passé médiéval : dédale de ruelles tortueuses, passages voûtés sont, avec le château, l'église romane fortifiée et les portes d'enceinte, le décor originel du village.
Balazuc
Perchée sur sa falaise en surplomb de l'Ardèche, l'ancienne place forte des « Seigneurs de Balazuc » a gardé de nombreuses traces de son passé médiéval : dédale de ruelles tortueuses, passages voûtés sont, avec le château, l'église romane fortifiée et les portes d'enceinte, le décor originel du village.
Balazuc
Au cœur d'un paysage vallonné qui s'étend jusqu'au massif du Vercors, l'imposante abbaye de Saint-Antoine veille toujours sur le village auquel elle a donné son nom. L'histoire commence en 1070, lorsque les reliques de saint Antoine l'Egyptien sont ramenées de Constantinople par Geilin, seigneur local, et déposées au village de La Motte aux Bois qui devient alors Saint-Antoine. En 1088, sous la surveillance des bénédictins, débute alors la fondation d'une église destinée à abriter les précieuses reliques auxquelles on attribue la vertu de soigner le "mal des ardents", un empoisonnement du sang provoquant état convulsif ou gangrène. Pour soigner les malades, une Maison de l'Aumône est également construite par des frères et sœurs hospitaliers. Leur rôle croissant au fil des siècles suscitera nombre de conflits avec les bénédictins qui seront définitivement congédiés en 1297. La Maison de l'Aumône est alors élevée au rang d'abbaye, tandis que les hospitaliers deviennent chanoines réguliers de l'ordre de saint Antoine. Les pèlerins affluent en nombre et l'Ordre est à son apogée aux XIVe et XVe siècles. Des travaux sont entrepris pour agrandir l'abbaye le long de laquelle se développe un village de notables que l'on protège de remparts. Les travaux de reconstruction engagés sur l'abbaye au XVIIème siècle, à l'issue des Guerres de Religion, permettent aujourd'hui au visiteur de découvrir l'une des plus remarquables réalisations gothiques de la région.
Saint-Antoine-l'Abbaye
Au cœur d'un paysage vallonné qui s'étend jusqu'au massif du Vercors, l'imposante abbaye de Saint-Antoine veille toujours sur le village auquel elle a donné son nom. L'histoire commence en 1070, lorsque les reliques de saint Antoine l'Egyptien sont ramenées de Constantinople par Geilin, seigneur local, et déposées au village de La Motte aux Bois qui devient alors Saint-Antoine. En 1088, sous la surveillance des bénédictins, débute alors la fondation d'une église destinée à abriter les précieuses reliques auxquelles on attribue la vertu de soigner le "mal des ardents", un empoisonnement du sang provoquant état convulsif ou gangrène. Pour soigner les malades, une Maison de l'Aumône est également construite par des frères et sœurs hospitaliers. Leur rôle croissant au fil des siècles suscitera nombre de conflits avec les bénédictins qui seront définitivement congédiés en 1297. La Maison de l'Aumône est alors élevée au rang d'abbaye, tandis que les hospitaliers deviennent chanoines réguliers de l'ordre de saint Antoine. Les pèlerins affluent en nombre et l'Ordre est à son apogée aux XIVe et XVe siècles. Des travaux sont entrepris pour agrandir l'abbaye le long de laquelle se développe un village de notables que l'on protège de remparts. Les travaux de reconstruction engagés sur l'abbaye au XVIIème siècle, à l'issue des Guerres de Religion, permettent aujourd'hui au visiteur de découvrir l'une des plus remarquables réalisations gothiques de la région.
Saint-Antoine-l'Abbaye
Au coeur d'un paysage vallonné du Parc Naturel Régional du Pilat, une chartreuse est devenue village. Si les habitations occupent aujourd'hui une grande partie des édifices religieux du site, l'église conventuelle du XVIIe S et son mobilier remarquable, la cuisine des Chartreux, le grand cloître et un ermitage sont ouverts à la visite grâce au travail de l'association de l'Association de Sauvegarde de la Chartreuse et du Parc.
Sainte-Croix-en-Jarez
Au coeur d'un paysage vallonné du Parc Naturel Régional du Pilat, une chartreuse est devenue village. Si les habitations occupent aujourd'hui une grande partie des édifices religieux du site, l'église conventuelle du XVIIe S et son mobilier remarquable, la cuisine des Chartreux, le grand cloître et un ermitage sont ouverts à la visite grâce au travail de l'association de l'Association de Sauvegarde de la Chartreuse et du Parc.
Sainte-Croix-en-Jarez

   Oingt (69620)

Last check-in: 2015-05-24
Le long de la route départementale qui mène jusqu'à Oingt, la traversée des premiers villages aux façades jaune ocre confirment l'arrivée dans le bien nommé pays des Pierres Dorées. Juchée sur sa colline, dans un paysage de vignes et de vallons aux courbes irrégulières, Oingt révèle par sa position stratégique un peu de son histoire. Dès l'époque romaine, puis au Moyen Âge, le village eut en effet pour rôle de surveiller l'antique voie de passage entre Saône et Loire, aux frontières des deux territoires ennemis du Beaujolais et du Lyonnais. S'il ne reste aucune trace de la motte féodale édifiée par les premiers seigneurs d'Oingt, c'est bien au Moyen Âge que s'est forgée l'identité actuelle du village. Passée la porte de Nizy, issue des fortifications érigées à partir du XIIIème siècle, on emprunte les ruelles aux noms imagés – rues "Tyre-laine", "Coupe-jarret" ou "Traine-cul" – et l'on admire les hautes façades aux teintes chaudes, les voûtes en plein cintre et autres linteaux en double accolade…. Dans la partie haute du village s'érigent fièrement les principaux témoignages du second site castral édifié par les Seigneurs d'Oingt : les vestiges de l'ancien logis seigneurial, l'église Saint-Mathieu et, bien sûr, le donjon (XIIIème siècle), lieu de perception des impôts jusqu'à la Révolution.
Oingt
Le long de la route départementale qui mène jusqu'à Oingt, la traversée des premiers villages aux façades jaune ocre confirment l'arrivée dans le bien nommé pays des Pierres Dorées. Juchée sur sa colline, dans un paysage de vignes et de vallons aux courbes irrégulières, Oingt révèle par sa position stratégique un peu de son histoire. Dès l'époque romaine, puis au Moyen Âge, le village eut en effet pour rôle de surveiller l'antique voie de passage entre Saône et Loire, aux frontières des deux territoires ennemis du Beaujolais et du Lyonnais. S'il ne reste aucune trace de la motte féodale édifiée par les premiers seigneurs d'Oingt, c'est bien au Moyen Âge que s'est forgée l'identité actuelle du village. Passée la porte de Nizy, issue des fortifications érigées à partir du XIIIème siècle, on emprunte les ruelles aux noms imagés – rues "Tyre-laine", "Coupe-jarret" ou "Traine-cul" – et l'on admire les hautes façades aux teintes chaudes, les voûtes en plein cintre et autres linteaux en double accolade…. Dans la partie haute du village s'érigent fièrement les principaux témoignages du second site castral édifié par les Seigneurs d'Oingt : les vestiges de l'ancien logis seigneurial, l'église Saint-Mathieu et, bien sûr, le donjon (XIIIème siècle), lieu de perception des impôts jusqu'à la Révolution.
Oingt
Maisons de pierre et toits de lauze calfeutrés, le sommet d'une église émerge seul d'une épaisse masse cotonneuse… C'est l'hiver à Bonneval-sur-Arc. Cette saison qui, dans ce pays, dure 6 à 7 mois de l'année n'a jamais été vécue par les habitants comme une fatalité. Durant cette période d'isolement – qui ne sera rompue l'été qu'avec la création de la route du col de l'Iseran en 1937 -, l'artisanat du bois, la poterie, le tissage… sont produits pour être exposés ou vendus aux touristes à la belle saison. En 1957, après qu'une crue torrentielle de l'Arc ait détruit la moitié du village, les habitants décident de reconstruire et de diversifier leur activité. Bergers et paysans se font chefs d'entreprise : dans un chalet de style local, ils créent une Société Coopérative et une fromagerie moderne dont la production laitière sera décuplée en 15 ans ! Ils vont jusqu'à s'endetter pour construire des chalets en pierre de taille destinés à la location en gîtes touristiques. En 1968, la Commune empruntera à son tour pour créer, autour du hameau de Tralenta, une véritable station de ski avec toutes ses infrastructures.
Bonneval-sur-Arc
Maisons de pierre et toits de lauze calfeutrés, le sommet d'une église émerge seul d'une épaisse masse cotonneuse… C'est l'hiver à Bonneval-sur-Arc. Cette saison qui, dans ce pays, dure 6 à 7 mois de l'année n'a jamais été vécue par les habitants comme une fatalité. Durant cette période d'isolement – qui ne sera rompue l'été qu'avec la création de la route du col de l'Iseran en 1937 -, l'artisanat du bois, la poterie, le tissage… sont produits pour être exposés ou vendus aux touristes à la belle saison. En 1957, après qu'une crue torrentielle de l'Arc ait détruit la moitié du village, les habitants décident de reconstruire et de diversifier leur activité. Bergers et paysans se font chefs d'entreprise : dans un chalet de style local, ils créent une Société Coopérative et une fromagerie moderne dont la production laitière sera décuplée en 15 ans ! Ils vont jusqu'à s'endetter pour construire des chalets en pierre de taille destinés à la location en gîtes touristiques. En 1968, la Commune empruntera à son tour pour créer, autour du hameau de Tralenta, une véritable station de ski avec toutes ses infrastructures.
Bonneval-sur-Arc
Maisons de pierre à balcons de bois, ruelles fleuries de glycines et de géraniums... On l'appelle « la perle du Léman. Dominant les bords du lac qui fit du village un port de pêcheurs et de bateliers, le donjon carré est l'un des vestiges du passé médiéval d'Yvoire qui a fêté, en 2006, les 700 ans de ses fortifications érigées par Amédée V le Grand, comte de Savoie.
Yvoire
Maisons de pierre à balcons de bois, ruelles fleuries de glycines et de géraniums... On l'appelle « la perle du Léman. Dominant les bords du lac qui fit du village un port de pêcheurs et de bateliers, le donjon carré est l'un des vestiges du passé médiéval d'Yvoire qui a fêté, en 2006, les 700 ans de ses fortifications érigées par Amédée V le Grand, comte de Savoie.
Yvoire